Le développement des estimes de soi facilitera le développement d'une conscience et d'une action écologique.
Car ce qui peut aider au développement de cette conscience et de cette action c'est l'énergie du soin.
En tant que passionnée et exploratrice de l’être humain et de son fonctionnement, j’aime la manière dont Cyril Dion, co-fondateur des Colibris, et l’actrice Mélanie Laurent parlent de l’écologie. J’entends dans leurs mots une vision humaniste de l’écologie et je crois que c’est essentiel !
« Vivre dans un monde où les gens sont libres d’être ce qu’ils sont, d’exprimer leurs talents, de s’épanouir tout en respectant les autres et la nature… » Voilà ce que répond Cyril Dion dans l’interview parue dans Madame Figaro en début de mois lorsque la journaliste lui demande « votre rêve pour demain ? ». J’adhère à 100% !
Et je rebondis sur la question du comment faire pour que ce rêve devienne réalité. C’est bien une question centrale. Comment faire pour que nos mentalités évoluent ? Est-ce possible ? Peut-on espérer qu’un jour l’écologie ne soit plus limitée à une question de camp politique, ni à une question de préoccupation pour privilégiés, et si possible dans pas trop longtemps ?
Oui la question se pose. Cyril Dion dit même : « Pendant sept ans, j’ai dirigé le mouvement Colibris aux côtés de Pierre Rabhi. Mais je me heurte à une réalité : malgré toutes les études scientifiques alarmistes, l’écologie plafonne et ne parvient pas à convertir les sceptiques. […] Comment sortir de ce constat d’impuissance et toucher un public plus large ? Comment embarquer notre société vers des changements nécessaires ? ».
Ma conviction est qu'en favorisant le développement de l'estime de soi, de la bienveillance envers soi et le soin porté à soi, nous favoriserons aussi le respect de la nature!
Car comment un individu vivant dans l’oubli de soi, de ses besoins fondamentaux en tant qu’être, tête dans le guidon de ses obligations diverses et variées, comment un tel individu peut-il vouloir vraiment prendre soin de la nature ? Comment le peut-il seulement ?
En grande partie, les paroles de Cyril et Mélanie dans l'interview (cf.lien et extraits plus bas) nous parlent de respect, d'équilibre, d'empathie, de soin! On y est! L'énergie qui peut aider au développement de la conscience pour l'écologie c'est l'énergie du soin. L'homme faisant partie intégrante de la nature, prendre soin de la nature, c'est prendre soin de l'humain. Donc mieux prendre soin de la nature et mieux prendre soin de soi, ce sont les 2 faces d'un même élan!
Cette conviction c'est à travers mon expérience en accompagnement à la réussite que je l'ai construite. Je vois bien combien une carence en estime de soi cristallise les peurs, le stress, et peut enfermer. Inversement, au fil des séances de travail, l’action sur l’image de soi et la confiance qui remplit le réservoir d’estime de soi fait grandir l’ouverture et la capacité d’autonomie. 2 savoir-être indispensables pour laisser de la place au respect de la nature et se percevoir comme acteur possible en ce sens !
Que vous soyez déjà renseigné sur l’estime de soi ou pas, ce qu’elle est, comment la construire et la développer chez les enfants, comment la nourrir quand on est adulte, voici un lien avec la dernière note sur mon blog, écrite justement pour mettre votre été sous le signe du respect de soi !
Et pour découvir l’interview de Cyril Dion et Mélanie Laurent sur Madame Figaro, à l’occasion de la réalisation commune du film « Demain », vous trouverez ci-dessous le lien et quelques morceaux choisis.
Je vous souhaite un bel été. Take care !
C. D. – […] Pour moi, « Demain » n’est pas un film green. Notre sujet, c’est le changement de société. Habitat, agriculture, énergie, urbanisme, économie, éducation…, tout est interdépendant. L’écologie n’est pas un sujet à part : c’est l’équilibre entre les différentes parties d’un écosystème vivant. Et cet écosystème, c’est la Terre.
C. D. – […] Toutes les initiatives que nous avons choisies s’inspirent de la nature. Ce sont des systèmes moins pyramidaux, plus circulaires, qui fonctionnent en réseaux, ne produisent pas de déchets et où les citoyens ont plus d’autonomie et de pouvoir sur la réalité qui les entoure.
Cela reflète-t-il notre manque d’empathie vis-à-vis de la nature ?
M. L. - Absolument. Nous allons filmer des écoles qui, dès la maternelle, apprennent aux enfants à coopérer, à résoudre pacifiquement leurs conflits, à vivre harmonieusement avec eux-mêmes, les autres et la nature.
C. D. - Mon déclic, je l’ai eu quand mon fils est né : voir un être humain sortir du corps d’un autre m’a fait l’effet d’un choc. Ma femme m’a alors dit : « Je réalise que je suis un mammifère. » Quand j’ai tenu mon bébé dans mes bras, j’ai été brusquement ramené au présent, à l’instant. J’ai compris que tout le reste était une grande histoire que je me racontais. Je tenais une vie dans mes mains, un petit être fragile que je devais protéger. Toute mon attention et mon énergie devaient être concentrées à cet endroit-là. J’ai pris conscience que si je n’avais qu’une seule chose à faire dans mon existence, c’était de prendre soin de la vie.
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